Comment s’inscrire ?
Le texte réglementaire relatif au doctorat est l’arrêté du 25 mai 2016 fixant le cadre national de la formation et les modalités conduisant à la délivrance du diplôme national de doctorat. arrete_doctorat_25_05_2016 (428.96 ko)
Prenez-en connaissance en amont de vos démarches.
1- Avec quel diplôme puis-je m’inscrire ?
Il faut être titulaire d’un diplôme national de master ou équivalent.
Les dossiers des candidats titulaires d’un autre diplôme, d’un diplôme étranger, ou qui ne justifient pas d’un master délivré par une université française, seront examinés par le conseil de l’école doctorale de rattachement réunie en commission d’équivalence.
La décision sera communiquée aux candidats par le Bureau des études doctorales.
2- Trouver un directeur de thèse
En tant que futur doctorant, c’est à vous de prendre contact directement avec le professeur et le laboratoire qui vous intéressent. Le contact vous permet en particulier d’affiner votre sujet de thèse et de définir, le cas échéant, des modalités particulières d’une cotutelle ou codirection.
C’est donc dans le courant de votre deuxième année de master qu’il faut commencer à chercher votre directeur de thèse (à partir du mois de mai).
Seuls les professeurs et maîtres de conférences habilités peuvent diriger une thèse.
3- Vous pouvez postuler en première année de doctorat en suivant le lien ci-dessous :
Conventions internationales de cotutelle et conventions de codirection
La cotutelle de thèse favorise la mobilité des doctorants. Elle se fait dans le cadre d’une coopération entre des équipes de recherche française et étrangère. Le doctorant en cotutelle effectue son travail de recherche sous la direction d’un professeur dans chacune des deux universités d’inscription, leurs compétences sont exercées conjointement.
La soutenance de la thèse se déroule devant un jury unique désigné par les deux établissements. La soutenance a lieu dans l’un des deux établissements. À l’issue de la soutenance, le candidat reçoit le diplôme de docteur de chaque université.
Le doctorant est inscrit dans les deux établissements, dans les conditions fixées par une convention. La convention de cotutelle détermine également les conditions des séjours de recherche dans les deux laboratoires, la langue de la rédaction de la thèse, le lieu et la langue de la soutenance.
Pour bénéficier du régime de la cotutelle internationale de thèse, les candidats doivent en faire la demande en même temps que la demande d’inscription en première année de doctorat dans les deux universités. Le régime de la cotutelle s’applique une fois la convention signée par les deux universités (si les réglementations et les régimes des études doctorales sont incompatibles, l’une des parties peut refuser de signer la convention).
La codirection concerne le suivi de la thèse par deux directrices ou directeurs appartenant à un ou deux établissements français. Elle doit être mise en place lors de la première inscription en thèse.
Interlocuteur : M. Gianni GORTAN
Page sur le site de l'université
Langue de rédaction de la thèse
L’article L 121-3 (II) du Code de l’éducation dispose que « la langue de l’enseignement, des examens et concours, ainsi que des thèses et mémoires dans les établissements publics et privés d’enseignement est le français ». Des exceptions peuvent être autorisées de manière dérogatoire.
Les doctorants qui le souhaitent, pour des raisons motivées, peuvent rédiger leur thèse en langue anglaise, étant entendu qu’un résumé de cinquante pages en français sera joint à la thèse et que la soutenance se tiendra en français. Le doctorant doit en faire la demande dès son inscription en première année, le directeur ou la directrice de thèse devra motiver cette demande par un courrier adressé au directeur de l’École doctorale.
On trouvera dans la Charte des thèses de l’université Paris 2 le paragraphe suivant : « À titre dérogatoire, l’École doctorale de rattachement, sur demande motivée par le directeur de thèse, donnera, avant l’inscription du doctorant, un avis sur l’opportunité́ d’une rédaction de la thèse (puis éventuellement la soutenance) en une autre langue que le français. La dérogation exceptionnelle, accordée par le président de l’université́ après avis de l’École doctorale, ne se justifie que d’un point de vue scientifique, dans la mesure où la langue en question doit être la langue de travail effective, et à la condition que le doctorant fournisse avec sa thèse un résumé́ substantiel en langue française d’une cinquantaine de pages ».
Vous pouvez consulter la charte des thèses de l'université Paris 2 : Charte des thèses de l'université Paris 2 - CA du 14 décembre 2016.pdf